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Risques PsychoSociaux : de quoi parle-t'on ? Comprendre pour agir

Définir le "risque psychosocial"

RPS - Intervention proposées par Ergonomie ParticipativeLes « risques psychosociaux » (ou RPS) sont les éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés au sein de leur environnement professionnel. Ces risques peuvent recouvrir différentes formes :
Formation RPS par Ergonomie ParticipativeIls sont la cause de plusieurs maux et pathologies (problèmes de sommeil, dépression, troubles musculo-squelettiques, ... ) ou concourir à en déclencher (maladies psychosomatiques), ce qui rend leur caractérisation et leur explicitation difficiles.
Les RPS sont la combinaison d’un grand nombre de variables, à l'intersection des dimensions individuelles, collectives et organisationnelles de l'activité professionnelle, d'où leur complexité.

Le STRESS, le RPS le plus courament cité

Le stress professionnel se caractérise par un déséquilibre entre les contraintes imposées par son activité professionnelle (temps réduit, conflits avec la hiérarchie ou les collègues, surcharge de travail…) et les ressources mobilisées par une personne pour travailler dans l'environnement dont il dispose. S'ajoute également un aspect pleinement subjectif puisque ces deux caractéristiques sont évaluées selon le ressenti de cette personne.
On peut parler de deux sortes de stress en fonction du temps d'exposition de la personne:
  • le stress aigu : elle doit affronter un stress ponctuel,
  • le stress chronique : elle fait face à des situations de stress à répétition voire même qui peuvent s’accumuler.
Les facteurs de stress au travail sont jugés d’autant plus « toxiques » s’ils s’inscrivent dans la durée et sont subis par le travailleur. L’accumulation de stress dits « antagonistes » est également source de maladies chez les salariés. On parle aussi d'injonctions contradictoires, que l'on retrouve chez KARASEK (job strain) quand on exige du travailleur une forte productivité mais qu’il n’a qu’une faible marge de manœuvre, mais aussi dans le modèle SIEGRIST qui combine une forte exigence de productivité à de faibles bénéfices retirés de ce travail. On peut aussi transposer l'exigence de productivité en exigence de qualité, de délai, de services à la personne, ...

Le BURN-OUT, candidat pour devenir une maladie professionnelle

L’épuisement professionnel est ce que l’on peut appeler le niveau supérieur d’une situation de stress prolongée. En effet, ce « burnout » est fréquemment la conséquence d’un investissement personnel et affectif important dans  son activité professionnelle. On peut ainsi souvent le croiser dans les  professions en lien avec la formation, la santé ou l’aide sociale, l'empathie et le relation directe en face à face s'ajoutent à l'investissment et l'affectif.
L’épuisement professionnel peut se manifester de plusieurs manières suivante : désintérêt pour le contenu de son travail, épuisement physique, mental, émotionnel ou encore dépréciation de ses propres résultats. Ce qui rend le diagnostic difficile et les solutions nécessairement personalisées.

Le HARCELEMENT MORAL, résultat d'un acte volontaire (mais parfois nié)

C’est une forme de risque qui existe depuis lontemps mais à qui été nommé que dans les années 1980, à partir du terme anglais « Mobbing », qui signifie « l’action d’une foule assaillant une personne ». En effet, le harcèlement moral réside dans l’intention, pour une personne ou un groupe de personnes, de nuire à une ou plusieurs autres personnes.
C’est une action punie par la loi car elle constitue un désir volontaire d’atteindre l’intégrité d’une personne. Le harcèlement moral a des conséquences graves :  cela remet non seulement en cause son droit au travail mais également  son équilibre personnel, celui de sa famille et sa santé.
Celà reste l’une des formes de violence les plus répandues aujourd’hui  dans le monde professionnel.

VIOLENCES et AGRESSIONS : aller jusqu'au conflit ...

La violence au travail peut se rencontrer à l’extérieur comme l’intérieur de l’entreprise. Elle peut être donc du fait des clients comme des collègues et recouvrir des dimensions plus ou moins graves (harcèlement moral, agressions sexuelles…).
Certains secteurs d’activité sont plus touchés que d’autres par la violence externe. Les activités de service multiplient les contacts qui peuvent créer des tensions voire dégénérer en conflits. Les activités dans lesquelles des personnes manipulent des objets de valeur (banques, bijouteries…) sont fréquemment à la une en termes d’agressions plus ou moins graves.
Pour ce qui est des violences internes, le constat est souvent que :
  • l’auteur est fréquemment une personne bien intégrée à l’entreprise (il pense avoir une forme d'impunité)
  • la victime n’est pas nécessairement une personne jugée comme fragile (femme, jeune)
Renseignements Ergonomie Participative
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